Pour Etienne Chapuis, journalisme et bonne chère vont de pair

Etienne Chapuis se passionne pour le journalisme et la cuisine. (Photo Virginie Borralho)

La nouvelle série permettant de se lancer dans des recettes de cuisine proposées par des membres et des proches du FCTT se poursuit. Football et cuisine se ressemblent sur plusieurs points. Un entraîneur est un peu un cuisinier à sa façon. Il doit savoir associer différents ingrédients incarnés par ses joueurs pour proposer la meilleure recette possible. Ce n’est pas le personnage à l’honneur pour ce deuxième épisode qui affirmera le contraire. Au cours d’une année, Etienne Chapuis passe sans doute autant d’heures dans sa cuisine qu’autour des rectangles verts pour suivre avec attention des rencontres de son sport favori. 

Ce deuxième volet se veut un peu moins sexy que le premier. Du parmentier de poireaux à la féra fumée du chef triplement étoilé Franck Giovannini, on passe à un bœuf bourguignon des familles apprêté par le chargé de communication du FCTT. Bref, on saute du coq à l’âne… «Mon plat rustique et sans prétention contient une part de gloriole également, puisqu’il s’inspire d’une recette de l’immense Paul Bocuse», s’amuse cet épicurien de 69 ans, qui en pince aussi beaucoup pour le cinéma. 

Depuis son adolescence, ce fan des équipes surprises telles que le SC Freiburg ou encore le FC Winterthour a pris le goût des bonnes choses. Il y a de grandes chances, lorsqu’il n’est pas au cinéma ou au bord d’un terrain de football, qu’il se trouve attablé avec des amis. «Il suffit de voir mon tour de taille pour s’en convaincre. J’avais à peine 20 ans lorsque j’ai franchi la porte de l’Hôtel de Ville à Crissier pour la première fois. J’aime beaucoup les restaurants et les fréquente avec assiduité, les grands comme les petits, en observant soigneusement tout ce qui s’y passe. Mais j’adore aussi cuisiner pour ma famille et mes amis», confie-t-il. 

Et parmi les nombreux petits plats favoris de celui qui a été un modeste footballeur en 4e ligue et président du FC Evilard durant 11 ans, le bœuf bourguignon occupe une place particulière. «C’est un grand classique de la cuisine française qui n’exige de l’exécutant aucun talent particulier. Il y a d’innombrables façons de l’interpréter et on peut le servir en toute saison, sauf peut-être pendant les fortes chaleurs de l’été, vu son caractère roboratif. Pour ma part, je l’escorte d’une purée de pommes de terre.»

Etienne Chapuis s’est fait connaître dans la région grâce à sa plume unique en travaillant durant 50 ans comme journaliste sportif. Ils sont nombreux les footeux de la région à être passés sous sa moulinette. Outre Le Journal du Jura, le citoyen d’Evilard a aussi œuvré pour feu le quotidien genevois «La Suisse» et l’hebdomadaire spécialisé «La Revue automobile.» 

Officiellement retraité depuis mars 2023, même s’il continue à collaborer avec Le JdJ comme pigiste, il a choisi de rejoindre le FCTT pour occuper ses vieux jours. «Mon cahier des charges consiste à alimenter en news et reportages le site internet fctt.ch, ainsi qu’à produire les pages rédactionnelles des programmes de match», précise-t-il. «Je souhaitais me joindre aux activités débordantes des nombreux dirigeants et bénévoles passionnés qui font vivre cette société qui se veut formatrice avant tout. Tout en véhiculant des valeurs saines comme le respect et la bienveillance, le FCTT cultive avec bonheur l’ambition sportive, le sérieux et la convivialité, soit exactement le mélange que je recherchais.»

Tout en conservant un œil critique avisé, le chargé de communication a parfaitement trouvé ses marques dans son biotope et raconte avec passion l’actualité de votre club favori. Un conseil: si vous voulez rester son ami, ne lui dites pas que vous en pincez pour le Brésil, cela risque de le mettre de mauvais poil.

Laurin Petitat, Le Journal du Jura

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