Un double mauvais souvenir à effacer ce samedi

Donovan Ducommun et ses coéquipiers veulent se réhabiliter à Farvagny. (Photo Janclaude Brunisholz)

Trois jours après fait naufrage (4-2) dans la tourmente de La Tour-de-Trême, notre 1re équipe se déplace à nouveau dans le canton de Fribourg ce samedi 15 avril, mais à Farvagny cette fois-ci, à une vingtaine de km de distance (coup d’envoi à 18h). Avec un double espoir chevillé au corps: primo, celui de ne pas devoir affronter à nouveau des conditions climatiques extrêmes; et secundo, celui d’obtenir un meilleur résultat.

«Ce n’est pas la première fois que nous essuyons de plein fouet une tempête de vent et de pluie. A chaque coup, nous ne pouvons que nous soumettre aux lois de la nature, même si c’est forcément très désagréable à vivre, pour les joueurs comme pour le staff technique et les spectateurs. A Châtel-St-Denis, au premier tour, ce n’était guère plus réjouissant. Et les éléments s’étaient particulièrement déchaînés aussi lors d’un match de Coupe de Suisse face au FC Bienne», se souvient le coach Steve Langel. «Ce jour-là (réd: le 12 novembre 2017, élimination 0-4), nous avions disputé la première mi-temps dans le grand stade de la Tissot Arena, sous une pluie battante et sur un terrain gorgé d’eau, puis la seconde sur un terrain annexe en gazon synthétique. C’était l’horreur absolue.»

Même s’ils peuvent faire valoir des circonstances atténuantes, les nôtres auraient pu éviter la défaite l’autre soir contre La Tour/Le Pâquier. En gérant mieux par exemple leur avantage initial de deux buts. Et en serrant davantage les boulons dans leur travail défensif. En trois matches de championnat à l’extérieur cette saison, contre Châtel, Prishtina et La Tour, n’ont-ils pas encaissé la bagatelle de 15 buts? Alors qu’ils n’ont courbé l’échine qu’à 19 reprises lors des 15 autres matches…

A quoi tient ce grand écart? «Ah, si seulement je le savais!», réplique Steve Langel, perplexe. «Je ne trouve pas d’explication rationnelle. Sauf celle-ci peut-être: lorsque les événements nous sont contraires, nous avons tendance à lâcher du lest. Personne n’est alors capable de remettre le bateau dans le bon sens. Il nous manque du leadership. Preuve qu’il est plus facile de se mobiliser quand les choses se passent bien.»

Bref, nos gars vont tenter de se racheter une conduite à Farvagny, face à un adversaire qu’ils avaient battu 4-1 à l’aller à Tramelan. «J’espère que le match aura bien lieu malgré les mauvaises prévisions du temps. Nous n’avons aucune envie de nous rendre là-bas un soir de semaine», confie le coach, qui pourra compter sur son contingent au grand complet. Nicolas Strahm a en effet purgé son match de suspension, tandis que Thomas Girardi est rentré vendredi soir de son camp de ski.

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