Ouf! Le blond Taignon est rentré au bercail

Maxime Eschmann défend à nouveau les couleurs du FCTT. (Photo Virginie Borralho)

Sauf quelques juniors A incorporés progressivement dans le cadre de la première équipe, il est la seule arrivée annoncée par le FCTT lors du mercato hivernal. Il, c’est l’attaquant Maxime Eschmann (21 ans), de retour au club – dont, à l’exception d’une période de quelques semaines à Bassecourt à l’été 2020, il fait partie depuis 2019 – après une parenthèse de six mois environ aux Etats-Unis.

«A l’origine, j’étais parti pour un séjour d’un an. Mais j’ai décidé d’abréger l’expérience à mi-parcours», explique le blond Taignon. «Le championnat universitaire américain, auquel j’ai participé, s’est terminé à la fin de l’automne. N’étant pas très chaud à l’idée de rester quatre mois sans jouer au foot, je ne me voyais pas prolonger seulement pour suivre des cours d’anglais…» Il fallait tenir compte aussi de l’aspect financier. En effet, la bourse qui lui était allouée, et qui équivalait à la moitié de ses frais de séjour, ne s’étendait pas au-delà de la fin du championnat.

Car oui, Maxime a été engagé avant tout pour intégrer l’équipe de foot de l’université William Penn, sise à Des Moines, une ville d’un peu plus de 200 000 habitants qui est la capitale de l’Etat de l’Iowa. «Aux Etats-Unis, le championnat universitaire est une compétition ultra développée», raconte-t-il. «On y dispute des matches à peu près tous les trois jours. En gros, mon programme quotidien comprenait 30% de cours. Et le reste, c’était du foot. Autant dire que je vivais pratiquement comme un pro, et ceci dans des infrastructures sportives exceptionnelles. L’équipe dispose d’un terrain en gazon naturel, un billard, et de deux pelouses en synthétique, dont l’une est couverte. La classe, quoi!»

Maxime affirme avoir reçu beaucoup de temps de jeu outre-Atlantique. «Mais j’ai peu marqué, sauf au début», reconnaît-il. «En fait, je n’étais pas trop en confiance. Il n’a pas été évident pour moi de m’adapter au style de jeu pratiqué là-bas. Au FCTT, c’est moins difficile. A mon retour, j’ai vite retrouvé mes repères. Et j’étais tout content de rejouer avec cette bonne bande de copains et de constater d’autre part que l’équipe avait subi une évolution favorable depuis l’été dernier. Son niveau de jeu s’est encore amélioré.»

Thomas Girardi, son frère de cœur

Au FCTT, l’attaquant au tempérament si généreux, parfois un peu trop impulsif d’ailleurs, se réjouit en particulier de faire à nouveau cause commune avec son pote de toujours Thomas Girardi, qu’il considère comme son frère de cœur. Ces deux-là, tout ou presque les unit.

A moins d’un mois d’intervalle, ils ont le même âge (Thomas est né le 22 mars 2001, Maxime le 16 avril 2001). Ils ont également le même lieu de domicile (ils résident à Saignelégier à une centaine de mètres l’un de l’autre, ça ne s’invente pas). Ils ont usé leur fond de culottes sur les mêmes bancs d’école et, en parallèle, effectué ensemble leurs premiers pas de footballeur, au sein du mouvement juniors du FC Franches-Montagnes. Et c’est également côte à côte qu’ils ont porté le maillot d’abord du Team Jura, des M12 aux M15, puis maintenant de l’équipe fanion du FCTT. «La seule fois où nous n’avons pas été coéquipiers, c’est pendant les deux saisons que Thomas a passées à Neuchâtel Xamax et moi à La Chaux-de-Fonds», sourit Maxime.

Mais, finalement, leur point de ressemblance le plus frappant se situe peut-être dans leur façon de se comporter sur un terrain, avec ce style impétueux, cette agressivité et cette dureté dans les duels qui sont en quelque sorte leur marque de fabrique… «Il fut un temps, au Team Jura, où nous jouions les deux en No 6», se souvient Maxime. «Nous étions déjà des battants connus pour leur fougue. Mais n’est-ce pas là le signe caractéristique des Taignons?» Euh, si. Des qualités en tout cas qui, ajoutées au talent naturel de nos deux oiseaux franc-montagnards, sont bien utiles aujourd’hui au FCTT!

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