Frais et dispos pour le difficile rendez-vous de Muri-Gümligen

Le FCTT devra faire mur pour s'opposer à Muti-Gümligen. (Photo Georges Henz(

La 21e journée du championnat de 2e ligue inter conduit le FCTT à un déplacement périlleux dans la banlieue bernoise ce samedi 20 avril à 16h, pour un affrontement face à Muri-Gümligen. A l’aller à Tramelan, les nôtres s’étaient inclinés d’une courte tête (1-2).

Pendant longtemps au premier tour, le FC Muri-Gümligen a fait figure de prétendant à l’ascension. Mais les choses ont un peu changé à partir du 28 octobre, date de sa dernière victoire. Depuis lors en effet, il n’a plus gagné une seule fois en 8 parties, accumulant 5 nuls et 3 défaites. Une baisse de régime assez inattendue, la même qui a curieusement frappé d’autres gros bras de ce groupe 2 comme Dornach ou Old Boys. L’équipe bernoise ne s’est pourtant pas affaiblie lors du mercato hivernal.

Les nôtres pourraient donc avoir une belle carte à jouer. Ils ont eu cette fois toute une semaine pour récupérer des efforts de leur dernier match. Ils sont apparus fatigués lors de la réception d’Ajoie-Monterri (défaite 2-4), après avoir tout donné quelques jours plus tôt à Saint-Imier. «Ce n’est pas qu’ils voulaient pas. Ils étaient cuits physiquement, incapables de gagner un duel», résume le coach Philippe Rossinelli, qui n’a pas apprécié la sévérité de nos propos dans le compte rendu du match paru sur ce site.

Pour ce rendez-vous au centre sportif Füllerich, le FCTT devra à nouveau se passer des services du défenseur Sergio Cunha. Le Portugais a certes purgé ses deux matches de suspension, mais il a fait savoir à son coach qu’il préférait retourner en 2e équipe et qu’il ne viendrait plus dépanner à l’avenir qu’en cas d’extrême besoin. Bonne nouvelle en revanche concernant Mohamed Camara. L’attaquant venu de Bassecourt va reprendre gentiment l’entraînement ce prochain lundi. Si tout va bien, il pourrait renouer avec la compétition dans deux semaines. Il s’est avéré qu’il ne souffrait pas d’une déchirure musculaire à une cuisse, comme craint initialement, mais d’une élongation.

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