A l’heure où notre 1re équipe s’en va défier le leader Bosporus à Berne ce samedi 10 mai (coup d’envoi à 18h30), Blaise Ducommun, le directeur sportif du FCTT, multiplie les discussions avec les joueurs pour définir les premiers contours de l’exercice 2025/26. Ainsi, ces derniers jours, s’est-il entretenu avec le goleador Maxime Eschmann, auteur de 14 réussites cette saison en championnat (et de 9 buts en matches amicaux). «Max nous a promis de rester s’il est admis cet été dans l’école valaisanne où il envisage de poursuivre ses études», explique-t-il. «Le cas échéant, il est prévu qu’il rentrerait chez lui le week-end et s’entraînerait sur place durant la semaine, dans un autre club. Mais si son projet scolaire devait avorter, alors il souhaiterait nous quitter et tenter l’aventure dans un club de catégorie supérieure.»
Pour le reste, après Noah Teissier, Célien Roth, Steven Sollberger, Mathieu Bueche, Mattéo Droz, Emilien Paratte, Matthieu Leiber et Téo Assunçao, un neuvième joueur a d’ores et déjà juré fidélité à son club de cœur pour la saison prochaine: le gardien Yoann Bangerter. Les jeunes Noé Juillerat et Pangna Sun devraient poursuivre l’aventure au FCTT eux aussi, très probablement.
Le FC Bosporus, l’adversaire de cette 25e journée de championnat, a connu un début de second tour tourmenté. Fin avril, il s’est séparé de son entraîneur Adan Rebronja, qui était en poste depuis juillet 2021, et a confié ses destinées au dénommé Iric Zülfikar. L’intronisation de celui-ci a permis à l’équipe de gagner deux fois en deux matches et de reconquérir aux dépens d’Old Boys, sa dernière victime en date, la place de leader qu’elle avait abandonnée en raison de toute une série de mauvais résultats. Depuis la reprise, Bosporus n’a engrangé que 11 points en 9 parties. Il lui a fallu du temps pour créer l’amalgame avec les joueurs (six au total) fraîchement débarqués durant le mercato d’hiver. Le va-et-vient est constant dans cette équipe. Songez que, depuis l’été dernier, elle a enregistré 17 arrivées pour autant de départs!
A l’aller à Tramelan, les Bernois s’étaient imposés 6-2. «Sur le papier, il n’y a pas photo entre les deux équipes, mais ce ne serait pas la première fois qu’un dernier de classement irait battre le leader», tente de dédramatiser Blaise. «De toute manière, vu notre situation, nous sommes désormais obligés de grappiller des points même contre les cadors. Mais, pour résister, il s’agira d’être bien en place et d’éviter les cadeaux.»
Blaise se sent mieux depuis que les nôtres ont battu Ajoie-Monterri de trois longueurs (3-0), il y a une semaine. «Même si l’adversaire n’était pas très méchant ce jour-là, ce succès nous a fait du bien, il nous a donné un coup de boost», dit-il. «J’ai assisté à la séance d’entraînement de jeudi et j’ai vu de la qualité et de l’envie…»