Yannick Langel, un retour du genre contrarié

Yannick Langel, tout content de retrouver la première équipe! (Photo Virginie Borralho)

Pendant plusieurs années, Yannick Langel a été indissociable de la grande aventure du FCTT en 2e ligue inter. Considéré comme un leader dans le vestiaire, il s’est fait apprécier aussi dans son rôle de pilier défensif. Las pour lui, en juin dernier, au terme de la saison 2021/22, l’arrière central, refroidi par des blessures à répétition, a annoncé, bien à contre-cœur, son retrait de la compétition à ce niveau. Il n’avait alors que 30 ans. Bon, cela ne l’a pas empêché de rester proche des joueurs, auxquels il voue un réel attachement. «Au moment d’arrêter le foot», raconte-t-il, «j’avais émis le souhait d’être intégré, d’une façon ou d’autre, au staff technique. C’est ainsi que je suis devenu analyste vidéo.» Un instrument de travail, soit dit entre parenthèses, auquel recourent désormais presque tous les clubs de 2e ligue inter.

Mais voilà que, en ce début d’année 2023, Yannick Langel vient encore de changer de registre. Le club l’a engagé comme entraîneur assistant, en lieu et place de Romain Etienne, démissionnaire. D’emblée, de grosses responsabilités lui ont été confiées. Car conjointement avec l’autre assistant, Kevin Studer, il est chargé de combler l’absence pour trois mois du coach principal Steve Langel (aucun lien de parenté entre les deux Langel).

Ce n’est pas un problème. Une belle complicité existe entre Kevin Studer et Yannick Langel. Les deux se connaissent par cœur pour avoir longtemps été coéquipiers en première équipe. «Entre nous, il n’y a pas de hiérarchie. La collaboration se fait de manière naturelle», explique le dernier arrivé. «Nous travaillons ensemble, ou alors en alternance, en fonction de nos plannings. Mais il est clair que l’expérience acquise par Kevin depuis qu’il est devenu assistant nous est très utile.»

L’ennui, pour Yannick Langel, est qu’il s’agit d’un retour du genre contrarié. Il devra en effet interrompre provisoirement sa collaboration. Le vendredi 17 février, il passe en effet sur le billard pour se faire rafistoler le genou gauche en raison d’une nouvelle déchirure ligamentaire, contractée lors d’un match de seniors. Pendant la durée de sa convalescence, Kevin Studer sera donc seul maître à bord. Mais il pourra compter de temps en temps sur l’appui du team-manager Benjamin Mercier et sur celui du directeur sportif Blaise Ducommun. Au FCTT, la solidarité n’est pas un vain mot. Elle existe à tous les étages.

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