Un cadeau d’anniversaire pour les 70 ans de Philippe Rossinelli?

Le coach Philippe Rossinelli vient de fêter ses 70 ans. (Photo Alain Boillat)

Dans l’entourage du FCTT, tout le monde s’interroge: notre 1re équipe sera-t-elle capable de confirmer son redressement ce dimanche 5 novembre à Berne contre Bosporus (coup d’envoi à 16h), adversaire qui ne la précède que de deux points au classement? «Notre mission s’annonce délicate, mais pas impossible», estime le coach Philippe Rossinelli. «Il faut y croire. L’équipe a repris confiance en ses moyens et vit une période faste (réd: sept points engrangés lors de ses trois dernière sorties). Elle n’est ni fatiguée, ni saturée. En cas de victoire à Berne, nous pourrions parler d’une grande opération.»

Un succès sur la pelouse synthétique du Wyler Park constituerait aussi un beau cadeau d’anniversaire pour Philippe, lequel a allègrement franchi, ce jeudi 2 novembre, le cap des 70 ans. «Nous avons mangé ensemble avec l’équipe après l’entraînement», précise-t-il. «Mais la grande fête qui sera organisée en famille pour marquer l’événement a été repoussée au dimanche 19 novembre, soit au lendemain de notre dernier match du premier tour.»

Samedi passé à Tramelan contre Liestal, les nôtres ont fait trembler leurs supporters avant de passer l’épaule (3-2) de justesse, dans le temps additionnel. Après 45 minutes, ils étaient menés 0-2… «Durant la pause, j’ai dit aux joueurs que nous serions relégués si nous perdions face à cet adversaire à notre portée», avoue Philippe. «Mais j’ai ajouté qu’on pouvait tout à fait retourner la situation, à condition de réduire très vite le score. C’est bien ce qui est arrivé. Et nous avons fini par l’emporter, avec un brin de réussite, j’en conviens…»

Sans Cunha ni Houmard

Face au néo-promu Bosporus, un opposant qu’elle n’a encore jamais affronté en 2e ligue inter, notre équipe sera privée des services de Sergio Cunha. Dès son retour en première équipe, il y a un mois, le défenseur central avait prévenu qu’il serait indisponible ce week-end-là en raison d’un impératif familial incontournable. «En son absence, j’espère que l’équipe sera en mesure de confirmer sa prise de conscience collective», confie Philippe. Qui de Nicolas Strahm, Gian Gerber ou Loïc Aeschlimann le remplacera? Le coach entretient encore le mystère.

Autre défection annoncée pour cet antépénultième match du premier tour: celle de Loïc Houmard. Pour couronner la fin de ses études, le Courtisan est parti en vacances en Colombie et sera indisponible jusqu’à la pause hivernale. Quant à la participation de son probable remplaçant Marc Bächler, malade cette semaine, elle est incertaine.

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