A l’heure où les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, à l’heure aussi où la trêve hivernale accorde un peu de répit à tout un chacun au sein du club, tout en permettant d’approfondir les réflexions d’ordre général, Loïc Châtelain s’est prêté au petit jeu des questions-réponses. Le Tramelot de 46 ans, qui a entamé en août dernier son 8e mandat à la tête du FCTT, dresse en quelques phrases le bilan d’un millésime 2023 mouvementé à souhait.
Loïc, quel message le président que tu es a-t-il envie de délivrer aux membres du FCTT alors que 2024 pointe le bout de son nez?
Avant tout, selon la formule consacrée, je souhaite à chacun d’entre eux, ainsi qu’à leurs proches, de belles et joyeuses fêtes de Noël. Je leur présente aussi mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour la nouvelle année. Par la même occasion, j’adresse un clin d’œil et un merci particulier à tous les bénévoles, entraîneurs et autres personnes de l’ombre qui font fonctionner le club. La récente et conséquente réorganisation du mouvement juniors (MOJU), qui représente quelque chose de fondamental pour l’avenir du FCTT, mobilise notamment un grand nombre de bonnes volontés. Lesquelles seront d’ailleurs invitées, le vendredi 19 janvier prochain, à notre traditionnel souper des bénévoles, à la buvette de Tramelan.
Que dire dans les grandes lignes au moment de passer l’année 2023 en revue?
Je trouve que le bilan sportif général se laisse voir. Nos équipes de juniors «à 11», les A, les B et les C, sont toutes parvenues à sauver leur place respective dans leur catégorie de jeu. En 3e ligue, la «deux» se porte comme un charme, elle a réussi de bonnes choses et, pour une fois, ne semble pas concernée par la lutte contre la relégation. La «trois» et notre nouvelle équipe féminine, en 4e ligue, ont obtenu des résultats conformes aux attentes. Quant à la «quatre», l’équipe des réfugiés, renforcée par un afflux de nouveaux joueurs, elle est toujours aussi bien tenue par «Guignolet» et continue de remplir un rôle social important. Il convient par ailleurs d’adresser un coup de chapeau particulier à nos seniors 30+. Ils ont été sacrés champions d’automne sans avoir concédé la moindre défaite.
Reste à évoquer le cas de la 1re équipe, 15e et avant-dernière du groupe 2 de 2e ligue inter à l’issue des matches aller, avec il est vrai deux sessions de retard…
Pour ce qui est des résultats, l’impression est forcément mitigée. Il nous manque des points. Mais elle est en revanche positive à mes yeux concernant l’attitude et l’engagement irréprochables des joueurs et du staff technique. Tous ont su se mobiliser après une longue série de défaites. Ce premier tour était spécial, ne l’oublions pas. Il s’agissait de gérer non seulement l’après-Steve Langel, mais aussi l’après-Sergio Cunha. Comme l’a confirmé en fin de parcours le retour temporaire en 1re équipe de ce dernier, on avait minimisé l’impact de son départ dans la «deux».
Militer en 2e ligue inter devient toujours plus difficile…
Oui, son niveau est de plus en plus exigeant. Il s’est encore élevé ces deux dernières années en raison de l’écrémage successif du nombre d’équipes. Cette saison, nous avons à affronter de plus en plus des adversaires de grande qualité, genre Besa, Dornach ou Muri-Gümligen. Il ne faut pas s’en cacher, nous arrivons probablement aux limites de notre politique.
En raison du danger de relégation qui pèse sur lui, le FCTT se doit-il de changer son fusil d’épaule?
Non. Nous allons rester attachés à notre fil conducteur et continuer d’accorder une place en vue aux jeunes talents de la région. Il n’est pas question par exemple d’aller recruter des mercenaires en France voisine. Mais il ne faut pas se mettre des œillères non plus. Si la possibilité se présente d’engager l’un ou l’autre joueurs chevronnés établis dans la région, nous n’hésiterons pas à l’utiliser.
Qu’attends-tu de la campagne printanière de la 1re équipe?
Qu’elle s’achève par le maintien. Je suis confiant, le sauvetage me paraît une hypothèse tout à fait plausible. Nos joueurs ont du talent. Et le staff a désormais trouvé ses automatismes.
Pour favoriser la préparation hivernale de plusieurs de ses équipes, le club a choisi de déployer de gros efforts…
En effet. Nous avons réussi à doubler nos heures de location de terrains synthétiques à Bienne, avec en cas de mauvais temps persistant une prolongation possible jusqu’à fin avril. Ces terrains seront également disponibles pour la «deux» et pour nos équipes de juniors «à 11».
Un mot pour conclure?
Oui. J’invite nos membres et supporters à participer en rangs serrés à notre grande soirée de soutien du samedi 24 février à Tramelan, à la salle de la Marelle. Avec l’engagement du réputé orchestre Volxrox, nous entrons dans une nouvelle dimension. Le prix d’entrée a été fixé à 69 francs. Bien entendu, il comprendra aussi la dégustation de notre traditionnelle choucroute garnie. Je recommande à tout un chacun de profiter sans plus attendre de la prélocation, qui se fait auprès de la Caisse d’Epargne de Courtelary.
