Où il est question d’un certain Guillaume Hoarau, mais pas que

Notre 1re équipe aimerait bien renouer enfin avec le succès. (Photo Alain Boillat)

Le grand – au propre comme au figuré – Guillaume Hoarau foulera-t-il la pelouse de l’Allianz Suisse Stadium ce samedi 23 septembre, lors du match de 2e ligue inter FCTT – Muri-Gümligen (coup d’envoi à 16h)? L’événement est fort possible, mais pas certain. Car il se trouve que l’attaquant réunionnais de 39 ans a un agenda professionnel chargé et que, de ce fait, il s’est peu entraîné jusqu’ici. On a noté qu’il a fait ses débuts sous le maillot de sa nouvelle équipe, surprenant coleader du groupe 2, samedi passé. Il a eu droit à quelque 40 minutes de jeu en seconde mi-temps lors de la courte victoire (1-0) remportée face à Schöftland.

Question à deux balles: le FCTT a-t-il échafaudé un plan anti-Hoarau? «Non», révèle le coach Philippe Rossinelli. «Nous ne sommes même pas certains que le Français jouera. Cette semaine à l’entraînement, à titre préventif, nous avons mis l’accent sur les duels aériens, un domaine où il excelle. Mais nous ne faisons pas une fixation là-dessus. On se réjouit plutôt d’affronter éventuellement un attaquant à la carte de visite aussi impressionnante. Il faut prendre ça comme une chance!»

«Triste pour les joueurs»

Mais revenons à nos moutons, c’est-à-dire au FCTT, dont la 1re équipe traverse une mauvaise passe. Philippe évite de dramatiser la situation, même si celle-ci pourrait devenir précaire si une quatrième défaite venait s’ajouter à la série en cours de trois échecs. «Notre moral est intact, la déception après le
1-2 essuyé samedi dernier à Courgenay face à Ajoie-Monterri ne fut que passagère. Pour renforcer encore la cohésion, nous nous sommes retrouvés autour d’une fondue mardi soir», narre l’entraîneur.

Philippe l’admet, il n’est pas facile de rester positif dans ces circonstances. «Oui, la vie serait plus agréable si notre escarcelle était un peu mieux garnie», souligne-t-il. «Mais, après tout, avec nos quatre points, nous ne sommes pas sous la barre. L’équipe a vite digéré ses échecs et continue de s’entraîner assidûment. Je la sens prête à retrousser les manches.»

Et Philippe d’ajouter: «Pour ma part, je ne suis pas dépité, seulement triste pour les joueurs. Peu à peu, ils sont en train d’acquérir l’expérience et la roublardise qui leur font encore en partie défaut. Le temps travaille pour eux. En tout cas, ils en veulent beaucoup et leur dur labeur mériterait d’être mieux récompensé. Actuellement, la réussite nous fuit, mais la roue finira bien par tourner.»

Quand il évoque la guigne, Philippe fait allusion notamment à un épisode de samedi dernier qui a échappé à beaucoup de monde contre Ajoie-Monterri. «Alors que nous menions au score, l’arbitre n’a pas sanctionné du penalty qui s’imposait un accrochage par derrière commis aux dépens de Téo Assunçao. Probablement parce que, au moment de la faute, notre joueur était en train de quitter la surface de réparation plutôt que d’y entrer. Nous aurions eu alors l’opportunité de doubler la mise et ça aurait changé bien des choses…»

Mis à part l’attaquant Maxime Eschmann, qui purgera son troisième et dernier match de suspension, et le blessé de longue durée Mathieu Bueche, personne ne manquera à l’appel pour ce duel pas piqué des vers contre Muri-Gümligen. Certains joueurs surnuméraires s’en iront batailler avec la 2e équipe ou avec les juniors A.

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