Le début ce mercredi à Tramelan de deux semaines anglaises

Arthur Leimgruber a commencé des études à l'Uni de Lausanne. (Photo Alain Boillat)

Si le temps le permet, notre 1re équipe recevra Muri-Gümligen ce mercredi 2 octobre à 20h. Ce sera le début d’une imposante série de quatre matches de championnat en 11 jours. Durant ce laps de temps, elle jouera deux fois à domicile (après Muri, Bosporus le samedi 12 octobre) et deux fois à l’extérieur (Ajoie-Monterri à Courgenay le samedi 5 octobre, puis Dornach le mercredi 9 octobre). Vaste programme, qui dira si les nôtres ont les capacités ou non de s’installer dans le ventre mou du classement.

«Les semaines anglaises, on connaît ça. Nous sommes déjà passés par là la saison dernière», commente le coach Philippe Rossinelli. «Pour digérer un tel régime, on va adopter une recette simple. Les matches du mercredi remplaceront les séances d’entraînement du jeudi. Et en compétition, je devrai procéder à des tournus, histoire de ménager certains et de donner du temps de jeu à tout le monde, tout en tenant compte de l’état de fatigue et de forme des uns et des autres.»

La saison dernière, Muri-Gümligen avait longtemps joué un rôle intéressant dans le peloton de tête, avant de rétrograder à la 4e place en fin de championnat. Face au FCTT, les banlieusards bernois s’étaient imposés 2-1 à l’aller à l’Allianz Suisse Stadium, mais s’étaient inclinés sur le même score lors du match retour. L’été dernier, ils ont subi un profond remaniement. Ils ont changé d’entraîneur, le Tchèque Jiri Koubsky (42 ans), ancien joueur entre autres de Wil, Aarau et St-Gall, ayant remplacé Riccardo Pileggi. Et ils ont perdu de nombreux bons éléments. Trois d’entre eux notamment sont partis à Bosporus, trois autres à Guin. Reconstruire des bases solides avec de jeunes joueurs demande du temps, ce qui explique sans doute les résultats très moyens de ce début de championnat. «Tout est possible en football, mais cet adversaire devrait être dans nos cordes», estime Philippe. «D’autant que nous devrions être avantagés par l’état gras de la pelouse.»

De retour du sud de l’Italie, où il a assisté le week-end dernier par une température de 30 degrés au mariage de Franck, le fils aîné de son ex-compagne ivoirienne, qu’il a aidé à élever, Philippe n’a finalement pas loupé le match de Dornach, puisque celui-ci a été reporté. «Ça tombait bien pour moi», sourit-il. Du fait de son séjour dans les Pouilles, il n’a pas vu son équipe pendant une semaine, mais ses assistants l’ont briefé en bonne et due forme. Pour le match contre Muri, il sait qu’il devra composer sans Noah Teissier (retenu à Berne par ses études), Loïc Bianchet et Mattéo Droz (blessés). Le poste d’arrière gauche pourrait être tenu par Arthur Leimgruber. Le blond défenseur chaux-de-fonnier vient d’entamer des études à l’Université de Lausanne. Mais il peut se maintenir à niveau en s’entraînant deux fois par semaine avec Concordia Lausanne et une troisième fois le vendredi avec le FCTT. Et la bonne nouvelle est qu’il a pu se libérer pour la rencontre face à Muri.

Dans les buts, Philippe alignera Yoann Bangerter plutôt que Jomé Isler. «Je respecte ainsi à la lettre le plan de route défini en début de saison. Dans la mesure du possible, j’essaie de m’y tenir, afin de rester correct avec eux. Sinon, ça va me tomber dessus», assure-t-il. «Chacun jouera huit fois en compétition jusqu’à la pause hivernale. Je le répète: nous avons deux gardiens de valeur à peu près égales, mais qui ont des qualités différentes. L’un et l’autre ont connu quelques difficultés en début de championnat, mais ils ont eu le mérite de se reprendre et de hausser leur niveau.»

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