Joël Juillerat, un «fou de foot» qui sait aussi faire la popote

Joël Juillerat, un sportif accompli qui sait se muer en cordon bleu!

En marge de la rencontre de ce samedi 12 octobre entre le FCTT et Bosporus Berne, la recette de cuisine nous est venue de… St-Imier. Et plus particulièrement de Joël Juillerat, le papa de notre nouveau joueur Noé, arrivé en juillet dernier en provenance du FC Erguël. Le cuistot du jour a proposé spontanément ses services et suggère un met simple, des spaghettis avec un pesto de courgettes. «Il s’agit d’un repas végétarien et léger, idéal pour un soir d’avant-match», relève-t-il.

Dans la famille Juillerat, le ballon rond tient lieu de religion, ou presque. Grand fan de Liverpool et de l’équipe de Suisse, qu’il n’hésite pas dans les deux cas à aller encourager sur place, dans les stades, Joël se dit lui-même «fou de foot». Trois de ses quatre enfants cultivent la même passion: Benoît (21 ans) évolue dans la «deux» d’Erguël, Timothé (18 ans) au sein des juniors A du Team Vallon et Noé (17 ans) depuis peu au FCTT. Seule Marie (12 ans), la petite dernière, est abstinente.

Le père de famille, lui, a chaussé ses premiers crampons à l’âge de 4 ou 5 ans. «Jusqu’à mes 10 ans», précise-t-il, «je conjuguais foot et hockey sur glace. Mais ensuite, il a fallu faire un choix, qui s’est porté sur ce qui s’appelait alors le FC St-Imier, club auquel je suis resté fidèle durant toute ma carrière sportive. J’ai joué durant une dizaine d’années en 1re équipe, en 2e ligue, au poste d’arrière droit ou de milieu défensif. Et pendant un court laps de temps avec pour entraîneur Georges Mathez et pour coéquipiers Vincent Tanner ainsi que Steve Langel, des noms bien connus au FCTT. J’ai aussi entraîné des juniors pendant huit ans, notamment comme assistant de Roberto Genesi, l’entraîneur actuel de la 1re équipe d’Erguël, avec qui j’ai obtenu le diplôme C…»

Après 10 années passées chez Richard Mille aux Breuleux, Joël travaille actuellement chez Omega à Bienne, en tant que technicien dans le département «achats et projets», en compagnie notamment de Laurence Châtelain, l’épouse de notre président Loïc. Il ne joue et n’entraîne plus, mais reste un sportif assidu, adepte de fitness, de spinning, de marche, de ski randonnée et de VTT électrique. Autant dire que, à 53 ans, il tient encore la fine forme!

Divorcé, l’Imérien reste proche de ses quatre enfants et s’occupe d’eux comme un papa poule. En leur mijotant notamment de bons p’tits plats. «Après ma séparation, je me suis équipé comme il faut en matériel et livres de cuisine», confie-t-il. «Même si c’est assez chronophage, j’adore me mettre aux fourneaux. Et cela ne date pas d’hier. A l’école primaire à St-Imier, j’avais fait partie de la première volée de garçons obligés de suivre des cours de ‹casse›. Et j’aimais ça! Aujourd’hui, j’ai pris confiance et suis même capable de préparer tout un repas pour de nombreux convives…»

L’école du foot de rue

Mais revenons au football. Et penchons-nous plus spécialement sur Noé. Joël voit en son fils un joueur «qui compense sa taille de freluquet par de l’aisance technique et une bonne vision du jeu. Il a déjà de l’expérience à revendre. Nous habitions un quartier où, les jours de congé, de nombreux gosses jouaient au foot dans la rue du matin au soir. Danilo Biferi (réd: autre ex-joueur d’Erguël transféré cette saison au FCTT), qui était issu du même quartier, faisait partie de la bande lui aussi…»

Noé, un milieu de terrain plutôt offensif, doit encore s’acclimater, sur un terrain, à l’impact physique imposé par les joueurs adultes. Tout gamin, il a fourbi ses premières armes à St-Imier, avant de poursuivre sa formation au sein du Team BEJUNE, stationné d’abord à La Chaux-de-Fonds, puis à Neuchâtel et enfin à Bienne. «S’il a arrêté après les M16, c’est parce que cet engagement à Xamax n’était pas vraiment compatible avec son début d’apprentissage chez Longines. Et s’il a atterri au FCTT un an après une première prise de contact restée sans lendemain, c’est parce qu’il s’agit d’un club formateur, mais aussi parce qu’il suit son école professionnelle à Tramelan. Noé n’est pas encore titulaire, il se retrouve dans la même situation que d’autres jeunes. Mais tous devraient bientôt pouvoir faire leurs preuves, une fois que les résultats seront là…»  

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