Fatima, la femme qui veille avec amour sur nos gosiers et nos estomacs

Fatima, la fée du logis tramelot du FCTT.

Au sein du club, elle est connue comme le loup blanc. Soyons précis: comme la louve blanche. Depuis le départ de Laurence Mutti, le 1er janvier 2020, Fatima Simoes-Chandelier tient la buvette du FCTT, à Tramelan, avec bravoure. Elle y travaillait déjà au préalable, depuis le 1er avril 2017, en qualité de serveuse. «Ce que j’apprécie avant tout dans ce club? L’ambiance bon enfant, la convivialité», sourit-elle. «Avec les joueurs, qui pourraient être mes gamins, le contact est facile…»

Fatima a la santé. Et une pêche d’enfer. Devenue patronne de l’établissement, elle turbine à plein régime du matin au soir, parfois jusque tard dans la nuit, et cela six jours sur sept. En s’offrant de rares plages de repos. Et sans jamais se départir de son sourire avenant. Flanquée de Michel, son second mari, et des serveuses Maria et Andrea, elle est au four et au moulin. On la voit s’agiter en cuisine ou au service, quand elle n’est pas en train de nettoyer, de passer des commandes ou de faire les emplettes…

Et pourtant, on va le voir plus loin, rien ne prédestinait Fatima à mener cette vie trépidante. Née le 8 juillet 1966 à Créteil, dans la banlieue parisienne, au sein d’une famille d’expatriés portugais, elle a passé le plus clair de son existence en France, tout en conservant cependant pour seul passeport le lusitanien. «Je me sens avant tout de culture française», avoue-t-elle avec son accent fleurant bon l’Hexagone. «En tout, je n’ai vécu que quatre ans au Portugal. J’y suis allée pour exploiter un restaurant à Tomar, près de Lisbonne. Une expérience mitigée…»

Mais revenons à ses débuts en France. Fatima commence par se lancer dans des études de pharmacie, assorties de stages dans des hôpitaux. Pour des raisons d’ordre familial, elle est ensuite forcée de se réorienter. «Il a fallu que je trouve vite un métier qui rapporte», image-t-elle. Elle s’installe alors à Fontainebleau et devient propriétaire d’une poissonnerie, qu’elle gérera pendant 18 ans. D’où sa parfaite connaissance de tous les produits de la mer. Puis, dans la même ville de Seine-et-Marne, sise à une soixantaine de km de la capitale, elle reprend un restaurant, toujours à son compte.

Sa trajectoire bifurque de manière radicale lorsqu’elle décide de suivre Mathilde, sa fille unique, partie s’établir à Saint-Imier par amour. «J’ai bossé à plusieurs endroits à Sainti, dans le domaine de la restauration. Notamment à la patinoire», se souvient Fatima. Aujourd’hui, il arrive que Mathilde vienne prêter main forte à sa maman – à qui elle a offert deux petits-enfants – à la buvette de Tramelan, en cas de forte affluence. Bosser en famille, c’est tellement réconfortant!

Du 1er au 4 mars: soirées moules-frites

Il n’y a pas que les hamburgers, la spécialité maison, dans la vie. Plusieurs fois par année, Fatima propose aussi, à sa très hétéroclite clientèle, des soirées à thème. On songe ici à sa goûteuse et opulente paella. Mais aussi aux moules-frites, un classique que l’ancienne poissonnière interprète avec bonheur, de temps en temps.

Tiens, justement! Les moules-frites, c’est pour très bientôt: soit du mercredi 1er au samedi 4 mars, tous les soirs. Avis aux amateurs, qui sont priés de réserver (tél. 078 908 81 00 ou 032 487 34 88).

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