Encore un match à enjeu capital dimanche à Tramelan

L'union sacrée, un argument qui pourrait s'avérer déterminant. (Photo Alain Boillat)

Pour autant que les conditions météorologiques le permettent, notre 1re équipe livrera son dernier match du premier tour à domicile ce dimanche 12 novembre à Tramelan (coup d’envoi à 15h). Son adversaire? Concordia Lausanne, équipe qui évoluait encore en 1re ligue la saison dernière. L’explication s’annonce croustillante non seulement en raison de son caractère inédit (les deux équipes ne se sont jamais rencontrées), mais aussi et surtout parce qu’elle va mettre aux prises deux escouades mal en point, classées sous la barre et séparées par seulement deux points (13 au compteur pour les Vaudois, 11 pour le FCTT).

Les nôtres chercheront à se racheter une conduite après leur déroute de dimanche passé à Berne contre Bosporus (défaite 1-4). A la mi-temps, alors que la marque était déjà de 0-3, le coach Philippe Rossinelli avait procédé à cinq changements de joueurs simultanés. «Ce n’était pas pour tenter un coup de poker», affirme-t-il avec le recul, «mais pour donner du temps de jeu à tout le monde. A mes yeux, le match était perdu à ce moment-là. C’était donc la seule chose à faire. Même si on avait perdu un joueur blessé en cours de route, on n’aurait pas été plus mauvais à 10…»

Philippe fait notamment allusion aux grossières erreurs individuelles tavanno-tramelotes qui ont coûté trois des quatre buts adverses. «Mais il y a eu peut-être un autre tournant en fin de première période, alors que le score était de 2-0, quand Maxime Eschmann s’est violemment fait descendre par le gardien de Bosporus sorti hors de sa surface de réparation», souligne-t-il. «J’ai revu la scène plusieurs fois à la vidéo. On aurait dit du kung-fu. Cette agression, qui aurait pu avoir de graves conséquences pour notre attaquant (réd: ce ne fut pas le cas, heureusement), méritait clairement l’expulsion à mon avis. Or l’arbitre est resté muet. Il a jugé que le gardien avait joué la balle, m’a-t-il dit après coup. A 10 contre 11, pas sûr que Bosporus aurait réussi à préserver son avantage…»  

Pour affronter Concordia Lausanne, les nôtres devront se passer de deux pièces maîtresses: Téo Assunçao et Wayan Ducommun. Le premier est absent pour des raisons privées, tandis que le second n’est toujours pas remis de la blessure à une jambe récoltée le 21 octobre à Bubendorf. «Après ça, Wayan avait serré les dents face à Liestal, puis durant une mi-temps contre Bosporus. Mais sa cheville endolorie le fait trop souffrir», explique Philippe.

Autre routinier absent: Loïc Houmard (vacances). En revanche, le doyen de l’équipe, Sergio Cunha, absent dimanche dernier, est de retour au jeu.

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