Comme chaque année à pareille époque, l’état-major du FCTT tremble pour savoir si les matches du week-end auront lieu ou s’il faudra les renvoyer aux calendes grecques en raison du mauvais temps et des pelouses impraticables. Il n’en va pas autrement par exemple avec la rencontre de 2e ligue inter contre le leader Bosporus, prévue ce samedi 12 octobre à Tramelan (16h). Selon notre président Loïc Châtelain, qui est allé inspecter la pelouse tramelote pas plus tard que vendredi matin, la partie devrait pouvoir se tenir normalement. «A condition toutefois qu’il ne pleuve pas abondamment d’ici là», s’empresse-t-il de préciser.
Pour sa part, le coach Philippe Rossinelli dit espérer de tout cœur «qu’on puisse jouer, afin d’éviter de nous retrouver avec l’obligation de disputer une rencontre supplémentaire en semaine». Oui, car il faut savoir que notre 1re équipe sera déjà engagée le mercredi 23 octobre pour un rendez-vous à Dornach reporté à deux reprises.
Leader avec cinq points d’avance
Pour cette rencontre, le FCTT devra pallier l’absence de Donovan Ducommun, suspendu, tandis que c’est Yoann Bangerter qui sera titularisé dans les buts. Quant au revenant Mattéo Droz, enfin de retour de blessure, il devrait reprendre la compétition avec la «deux», qui est censée accueillir Aurore en championnat de 3e ligue dans l’enchaînement de la partie de la 1re équipe (18h). Quant à l’autre blessé de longue date, le benjamin de l’équipe Loïc Bianchet, il est toujours inapte au service, mais devrait recommencer de s’entraîner la semaine prochaine.
Sur le papier en tout cas, l’adversaire du jour, Bosporus, ne se présente pas comme l’adversaire idéal pour se refaire une santé après les malheureuses défaites subies à Tavannes contre Muri-Gümligen (5-6) et à Courgenay face à Ajoie-Monterri (0-1). En tête du classement avec cinq points d’avance, l’équipe bernoise domine en effet le groupe 2 de la tête et des épaules. Elle a signé huit victoires jusqu’ici pour un unique revers! Cet échec, c’était le 31 août à Cornol face à Ajoie-Monterri (0-2), la seule fois où elle n’a pas réussi à trouver le chemin des filets adverses. Pour le reste, elle a scoré à 26 reprises lors de ses huit autres rencontres.
Ces statistiques éloquentes n’étonnent personne. Pour avoir réalisé un très gros mercato estival et avec son ensemble constellé d’anciens joueurs de niveau supérieur, le FC Bosporus était considéré d’entrée de cause comme le candidat No 1 à l’ascension en 1re ligue. Autant dire que l’escouade tavanno-tramelote va s’attaquer à un gros, un très gros morceau. Mais elle aura l’avantage d’évoluer sur un terrain gras et se souviendra aussi qu’elle avait largement pris la mesure (3-0) de ce contradicteur à Tramelan pas plus tard que le 1er juin dernier.
Philippe, lui, n’a aucune renvie de rendre les armes. «Il faut arrêter de considérer cet adversaire comme un épouvantail», assène-t-il. «Je suis convaincu que nous avons les moyens de créer la surprise. Mais il faudra nous montrer très solides en défense et éviter les erreurs individuelles crasses. Croire en nos chances, tel doit être notre leitmotiv. Sinon, à quoi bon jouer?»
L’équipe tavanno-tramelote ne s’est entraînée que deux fois cette semaine, mardi et vendredi. Les deux fois sur un synthétique de la Tissot Arena, à Bienne. Elle a eu congé jeudi, car aucun terrain de Tavannes et de Tramelan n’était praticable. Et il n’était pas question d’infliger aux joueurs la punition d’aller courir dans les rues d’un des deux villages.