Notre 1re équipe entreprend ce samedi 11 mai son avant-dernier déplacement de la saison. Cet affrontement à Bienne face à Besa, candidat déclaré à l’ascension, débutera à 18h. A l’aller à Tramelan, les deux équipes s’étaient séparées sur le score de 2-2. Pour la suite et la fin de la saison, le calendrier du FCTT ne proposera plus qu’un seul match à l’extérieur (à Liestal), contre quatre rendez-vous à la maison (Bubendorf, Bosporus, Concordia Lausanne et Schöftland, dans l’ordre).
Face à Besa, les nôtres devront se passer des services de quatre joueurs suspendus: Maël Zaugg, Téo Assunçao, Noah Teissier et Damien Brunner. Loïc Houmard manquera également à l’appel, pour des raisons privées. Du coup, le coach Philippe Rossinelli prévoit de titulariser le gardien Yoann Bangerter (avec le revenant Jomé Isler comme remplaçant) et de décaler le gaucher Arthur Leimgruber en position d’arrière latéral. En défense centrale, pour épauler Nicolas Strahm, il devra choisir entre Emilien Paratte et Loïc Aeschlimann.
«Il faut respecter les gens qui s’entraînent à fond. Ils ne sont pas des moins que rien et ils progressent. Du coup, nous avons renoncé à recourir aux services de Sergio Cunha», indique Philippe. «Dans le cas contraire, nous aurions perdu notre crédibilité. Il était nécessaire de tourner cette page.»
Contre Besa, le FCTT ne pourra pas compter non plus sur la rentrée de Mohamed Camara. «Il est encore inapte au service», fait savoir Philippe. «Certes, il a repris l’entraînement collectif, mais ressent une douleur à chaque accélération.»
«Ce n’est pas possible»
A part ça, Philippe n’a toujours pas digéré l’expulsion de Maël Zaugg il y a une semaine contre Prishtina. «J’ai revu la scène au moins 10 fois à la vidéo», raconte-t-il. «De manière générale, nous sommes trop naïfs et avons le tort de répondre parfois aux provocations. Sur ce corner, Maël est clairement projeté au sol par le joueur No 4. Il aurait dû y rester, au sol, et simuler, comme n’a cessé de le faire cette équipe bernoise au comportement insupportable, tant dans son attitude fourbe que dans le choix de son vocabulaire. Le foot dans ces conditions-là, ce n’est pas possible, ce n’est pas un plaisir. J’ai quelques amis albanais. Dans la vie de tous les jours, ils sont charmants et ne posent aucun problème. Mais dès que tu les mets sur un terrain de foot, ils changent et deviennent d’autres personnes.»
Pour rappel: Maël Zaugg a écopé de trois matches de suspension, mais le club a fait recours.
«Nous abordons là le dernier match bonus de la saison avant les cinq confrontations finales décisives. Si on obtient un bon résultat, tant mieux. Si on perd, tant pis», lance Philippe. «Mais il est sûr en tout cas que nous allons faire de notre mieux. L’un de nos mots d’ordre sera d’éviter les cartons bêtes. Il ne faudra surtout pas entrer dans le jeu agressif de Besa, céder à ses provocations. Nous avons encore tous en tête le souvenir du match aller, qui s’était achevé dans un climat très tendu.»
