Nos juniors C décrochent la timbale et montent d’un étage

Nos juniors C ont engrangé 27 points en neuf matches! (Photo Alain Boillat)

Le saviez-vous? Les porte-étendards actuels du FCTT sont des ados de 14 et 15 ans. Ils brillent de mille feux depuis août dernier au sein de notre équipe de juniors C 1er degré. En s’imposant 9-3 à Aegerten en ce dernier samedi d’octobre, ils viennent de couronner avec la manière leur œuvre de la première moitié de saison et sont assurés de monter d’un cran dans la hiérarchie cantonale, soit en catégorie Promotion. A une journée de la fin, la place de leader ne peut plus leur échapper. Ils comptent en effet cinq points d’avance sur Birse, leur dauphin, qu’ils affrontent justement ce mercredi 29 octobre à Reconvilier (19h30), à l’enseigne de l’ultime ronde de l’année.

Les chiffres en disent plus long que tous les discours. Nos juniors C ont remporté leur neuf rencontres de championnat du tour d’automne. Avec une différence de buts totale de 62-12, ils possèdent à la fois l’offensive la plus prolifique et la système défensif le plus impénétrable. On vous laisse le soin de faire le calcul de la moyenne par match. Ils se sont distingués par ailleurs en franchissant victorieusement les deux premiers tours de la Coupe jurassienne, se qualifiant ainsi pour les quarts de finale. Mauvais temps oblige, cette affiche face à Courtételle vient d’être reportée au mois de mars 2026 et se tiendra sur un des terrains synthétiques de Bienne.

«Une sorte de consortium»

Notre équipe de juniors C est dirigée par un trio de coaches, ce qui n’est pas un luxe superflu vu qu’elle s’entraîne trois fois par semaine. Il s’agit de deux des monuments du MOJU, Thierry Chappatte (64 ans) et Laurent Möri (50 ans), duo que soutient le néophyte Eliott Rodrigues (19 ans, il fête son anniversaire en ce mardi 28 octobre), frère cadet de Tiago et Noé, des joueurs bien connus chez nous même s’ils évoluent présentement sous d’autres cieux, et neveu de Laurent.

«Entre nous trois, il n’y a pas de hiérarchie établie», indique Thierry Chappatte. «C’est une sorte de consortium. Nous oeuvrons harmonieusement et en bonne intelligence. Chacun a son mot à dire, chacun participe à la prise de décisions, y compris le ‹petit dernier› Eliott, un débutant très engagé que nous essayons d’impliquer au maximum. Nous sommes au moins deux entraîneurs à chaque séance de travail, ce qui n’est pas de trop pour gérer un effectif de 22 joueurs. Les charges sont bien réparties. Moi, je suis notamment responsable de l’entraînement des gardiens, chaque mardi. A la fin de la saison dernière, je n’ai pas voulu renouveler mon mandat chez les juniors B. C’est sur l’insistance de Laurent que j’ai finalement accepté de relever ce nouveau défi. Et j’avoue m’être vite piqué au vif…»

Thierry ne partait pas dans l’inconnu. «Je connaissais déjà les particularités et les traits de caractère d’une bonne partie des juniors C», précise-t-il. «La saison dernière, j’ai assisté à plusieurs de leurs matches. Et nous nous sommes entraînés parfois en commun avec les juniors B, que ce soit en hiver à Bienne ou à fin mars lors d’un stage de préparation au Tessin. Je savais donc la valeur de cette équipe, mais pas celle de l’opposition.»

Cultiver la passion du foot

«Au départ», poursuit Thierry, «nous visions une place dans la première moitié du classement. L’objectif a été revu à la hausse en cours de route. Car il y a de la qualité et un bel amalgame au sein de ce contingent. A cela s’ajoute que nous avons affaire à des garçons hyper respectueux. Et si on en juge par leur exemplaire assiduité à l’entraînement, ils aiment le foot. Notre rôle consiste à cultiver cette passion, tout en leur transmettant nos valeurs.» Là, il fait allusion aux vertus essentielles que sont, dans la pratique d’un sport collectif, la camaraderie, le respect, l’ambiance d’équipe…

Tactiquement, le leitmotiv des entraîneurs est de demander à leurs ouailles, qui s’alignent en 4-4-2, de jouer sur les côtés, de faire tourner la balle, d’avoir l’emprise sur le jeu. «Et d’attaquer et de défendre à 11», ajoute Thierry. «C’est très classique. Mais c’est un aspect du foot qu’il est parfois difficile d’inculquer!»

Dernière question posée à Thierry: au printemps, le coup sera-t-il jouable pour nos juniors C dans leur nouvelle catégorie? «Je pense que oui», répond-il. «Bien sûr, cela représente un saut dans l’inconnu. Mais nous devrions avoir les moyens d’atteindre le but fixé, à savoir le maintien. Affronter des adversaires de niveau supérieur sera un bon moyen pour eux de poursuivre leur progression.»

Pour qu’ils se mettent déjà au parfum et mesurent la différence, un match amical a été conclu pour ce dimanche 2 novembre à Berne (Neufeld, 12h30), face au FC Berne, équipe de bon niveau de cette catégorie Promotion.

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