L’envie de bien faire toujours présente, selon Rossinelli

Philippe Rossinelli & Cie sont à la recherche d'une deuxième victoire. (Photo Alain Boilllat)

Notre 1re équipe venant de perdre cinq fois de suite, son match de ce samedi 30 septembre à Tramelan contre Old Boys Bâle (16h) n’en revêt qu’une importance accrue. Elle se doit d’éviter absolument un nouvel échec. Et même de gagner carrément, quand bien même cet adversaire – qui possède curieusement la ligne d’attaque la plus prolifique du groupe, mais aussi la défense la plus perméable! – sera une noix dure à croquer. A la veille de cette échéance capitale, le coach Philippe Rossinelli répond à nos questions.

Philippe, faut-il envisager la création d’une cellule psychologique pour remonter le moral de tes troupes après ces désillusions à répétition?

Ce ne sera pas nécessaire. Le moral des joueurs est intact. C’est l’avantage de la jeunesse. Mercredi soir à Dornach, une fois le match terminé, ils pensaient déjà au suivant. Ils étaient conscients de la supériorité de cet adversaire que je considère pour ma part comme encore plus pointu que Muri-Gümligen, mais réconfortés aussi par le fait d’avoir tout donné. Vraiment tout donné.

Et le tien, de moral? Chancelant?

Non, ça va, merci. Ce n’est surtout pas le moment de craquer. Ni pour moi, ni pour l’équipe. Je m’attendais à vivre un début de saison compliqué. Mais pas aussi pénible, c’est vrai. Ce qui me rassure, c’est de sentir encore et toujours, auprès des joueurs, l’envie de bien faire. Jusqu’à Noël, nous allons affronter plusieurs équipes de notre niveau. Elles seront davantage dans nos cordes que Muri-Gümligen ou Dornach. Je parie que nous aurons engrangé plusieurs points jusque-là et que nous ne serons pas si mal classés que ça au moment d’entamer le second tour.

Mais Old Boys, ce n’est pas rien, tout de même…

En effet. Mais on a une réelle chance de gagner, et on va la saisir! Ce que nous avons vécu jusqu’ici était une sorte d’apprentissage. Maintenant, le championnat commence vraiment.

Qu’est-ce qui justifie un tel optimisme?

En principe, nous pourrons compter pour l’occasion sur un «onze» de départ expérimenté, avec le retour au jeu probable de Téo Assunçao (réd: légèrement blessé, il manquait à l’appel à Dornach) et celui, certain, de Noah Teissier (réd: il était indisponible également mercredi, en raison de ses études à Fribourg). En outre, je vais trouver une autre solution pour la défense centrale et faire monter Wayan Ducommun d’un cran, dans l’entrejeu. Cette variante devrait nous offrir davantage de stabilité. Notre manque d’expérience se manifeste de manière particulièrement criante lorsque nous sommes aux prises avec les cadors de notre groupe.

Qui pour remplacer Wayan Ducommun en défense?

Je garde ça pour moi, pour l’instant.

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